Il vaut mieux tard que jamais, n'est-ce pas ?
Pour vous mettre dans l'ambiance mes petits chats :
What You Know by Two Door Cinema Club
Par où commencer ? Ce festival était magique, malgré le soleil et l'énergie qui n'étaient pas tout à fait au rendez-vous, faute de pluie et de sommeil. Heureusement, quelques rayons se sont dégagés le dernier jour, avec une légère brise de vent. Et bien évidemment, le cadre était, comme promis, merveilleux.
Vendredi 22 Juillet
Ce deuxième (et premier pour nous) jour de festivités débuta par Pendentif (pop française), "ras les pâquerettes" comme dirait Nicolas. J'avais écouté leur EP, une petite semaine plus tôt, comme pour le restant des artistes, peu convaincue par leur performance. Le live, étant quand même mieux, surtout vocalement, nous nous sommes laissés séduire par la bonne humeur du groupe.
Nous avons pu, ensuite, profiter de quelques instants au près de Camélia Jordana (bon, lol). Il n'empêche qu'entre Calamity Jane et C'est moi, on aurait presque tendance à oublier les paroles (i.)
Ne nous attardant pas sur cette grande artiste, nous nous sommes alors dirigés vers la petite scène pour aller voir Tahiti 80, groupe que j'ai beaucoup apprécié lors de mes écoutes préliminaires. Et j'ai été ravie de les entendre confirmer mes impressions. Outre la voix magique de Xavier Boyer, et l'osmose musicale du groupe, Pedro Resende, le plus collector de tous les bassiste, nous vendit 45mn de rêve sur scène.
♥
Un peu précipitamment, nous quittons Tahiti 80 pour pouvoir avoir les meilleures places sur la grande scène, où passerait, quelques minutes plus tard, le grand Philippe Katerine, qu'on aura d'ailleurs croisé en début de soirée pour Pendentif accompagné de son guitariste. Consécration, mais rien d'étonnant, le public était au rendez-vous et le live fut, à l'image de Katerine, déchaîné et excentrique...
(on peut y voir la petite bouille de Paul!)
Avant Two Door Cinema Club, nous avons pu apercevoir The Bewitched Hands. Je fus légèrement déçue du groupe qui m'avait, une semaine plus tôt, fait voyager lors de mes écoutes. Peu charmée par le rendu en live, et assez pressée d'aller chanter du TDCC à tue-tête, nous partîmes. Nous nous dirigions alors vers la plus grande scène, où nous n'avions pas eu tord de notre avance (de 30mn tout de même), car nous étions placés, juste devant la scène, tandis que le public affluait. Enfin. La foule était présente et on sentait que les TDCC étaient ravis de partager ce moment avec les fans du Sud Ouest, qui n'auraient manqué pour rien au monde, la seule date dans la région... Nicolas et moi, avions aussi été très étonnés de rencontrer beaucoup d'anglais, originaires des quatre coins du Royaume, ce qui offrait au festival une convivialité à la fois bilingue et encore plus chaleureuse. C'est ainsi, qu'on partagea ce concert avec une anglaise, dont, on ne sait évidemment pas le nom (comme la plupart des rencontres que vous faîtes pendant les festivals).
En près de 4h, nous avons rentabilisé nos 46 petits euros qui s'étaient envolés dans l'achat de notre pass 2 jours. Ainsi, nous quittions la scène, en chantant I Can Talk.
Et dernier groupe rentable de la soirée, puisque Does It Offend You, Yeah ? ont annulé toutes leurs dates et ont donc été remplacés par Black Storbe. J'aurais un peu de mal à vous décrire mon ressenti sur cette prouesse musicale... Non, franchement, c'était inaudible.
Samedi 22 Juillet
La nuit aura été très courte, à peine 3h de sommeil. Les yeux en compote, nous avons alors décidé de raccourcir ce séjour au camping. Après une double dose de Vitamine C, direction le centre commercial et hop, en route pour 30 longues minutes de trajet vers Périgueux pour dénicher un Mc Donald's... C'est ainsi qu'on passa notre après-midi entier dans Jardiland (3 tours entier du magasin, découverte de l'existence des toilettes, petit test des hamacs une bonne demie-heure...), et comme pour les remercier, nous avons quand même fait un petit achat.
Nous repartîmes alors pour Ribérac, avec une plante, ce qui nous donnait l'air tout à fait crédibles...
Cette dernière soirée de festivités s'ouvrit sur Crâne Angels, que Thomas, m'avait fortement conseillé, et qui fut pour moi, et certainement pour beaucoup d'autres individus, un étrange moment de sérénité, qui se mêla parfaitement à ce vent, nous empêchant de quitter nos pulls. Et ceux, malgré l'absence de quelques membres du groupes (heureusement qu'ils sont 13 tout de même). On remarqua d'ailleurs, que toute la douceur commune à cet instant résidait également dans le fait que personne n'avait osé rester debout (peut-être également par peur de se faire jeter des cailloux dans le dos... dixit la fille qui râlait quand quelqu'un se levait).
La transition fut idéale. Syd Matters étant de loin, la performance musicale, la plus acquisse et époustouflante du Grand Souk. La magie de leurs morceaux opère tout naturellement, et ainsi le charme de Jonathan Morali, Rémi Alexandre, Olivier Marguerit, Jean-Yves Lozac'h et Clément Carle vous arrachera un petit quelque chose, qui ressemble à une larme, pour nous avoir laissé ces quelques merveilles dans nos mémoires.
Et si vous avez un jour, ne serait-ce que l’occasion de les voir dans un concert à emporter, ne les ratez pour rien au monde...
Un petit aperçu, mais sans nous vanter, c'était 100 fois mieux ...
Le temps de nous remettre de nos émotions, nous nous dirigions déjà vers la petite scène pour l'electro punk de The Death Set. On aurait presque pu croire que l'ambiance était là, mais c'était sans compter sur la motivation (lol) de la foule, qui n'était visiblement pas sur la même longueur d'onde du grand n'importe quoi des Death Set. Dommage que les trois bozos et leur verre de bierre, n'ont pas su revendre un peu de leur pêche dansante au reste du public...
The Amplifetes se chargea, de nous clôturer ce festival. En dépit de la fatigue (oui, 22h25, on était morts), j'ai tenu à rester pour les voir. Et j'ai eu raison de moi même puisque nous avons assisté au meilleur concert electropop de la soirée (en même temps, en terme d'electro la concurrence, n'était pas rude...). La petite scène était donc, comble de long en large, et l'énergie de la foule a répondu présente. Dommage qu'un défaut technique aura duré pendant toute la fermeture du concert.
Évidemment, on était restés pour celle là.
À l'année prochaine...
Et parce qu'un festival ne serait rien sans ses rencontres incongrues :
- "Hey! Potatoe!" La groupie anglaise des TDCC, bien sympathique avec son sac entier de condoms, qui n'aura malheureusement pas pu ramener le groupe chez elle, mais qui se risqua à lancer sa petite culotte sous les yeux noirs du vigile... Elle aura au moins pu se griller une clope avec Kevin Baird.
- Action Man et son pote, fans de Thom Yorke ou "Les deux festivaliers, un peu frustrés, qui avaient acheté leur place pour les deux seuls groupes déprogrammés".
- Les deux nanas des douches, qui ont répondues présentes de A à Z au festival. dont l'une et son boyfriend, qui n'ont visiblement "pas entendu" le dubstep de Gaëtan Roussel. "Un bruit continu et inaudible qui a duré 10mn et qui aura fait hué toute la foule ? Non, je ne vois pas du tout." La preuve que les bouchons d'oreilles sont efficaces ?
- Le pote à Mathieu et Mathieu. Ce type avec sa glace au cassis qui, je cite, "ne savait pas ce qu'il foutait ici". "Vous aimez bien ça, la musique vous ? Hm, d'accord. Parce que moi, c'est mon pote Mathieu qui m'a traîné ici, j'ai accepté parce qu'il y avait de la bouffe. D'ailleurs sur le trajet, il m'a un peu mis dans l’ambiance en me faisant écouter quelques trucs. Ça fait peur non ?" Non, mais ses chaussures oui!
Et nos amis :
- Paul et Louise, avec qui nous avons également partagé les joies du camping.
- Alison, Marina et Benjamin.
- Et Gaëlle.