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vendredi 12 août 2011

Gotye − Making Mirrors


accompagnée de la tendre Kimbra ...


Mansions − Dig Up The Dead


C’est en 2009 que le premier album de Mansions nous parvient, New Best Friends,  incroyablement resté dans l’ombre, cet excellent album avait pourtant tout pour trouver le succès. Produit par le renommé Mike Sapone (Brend New, Public Ennemy) le disque oscille entre chansons énergiques et ballades mélancoliques.

C’est Christofer Browder qui se cache derrière Mansions et cette fois ci c'est en s'autoproduisant qu'il revient avec l'album Dig Up The Dead.





L’artwork d’un album étant toujours plus ou moins en adéquation avec son contenu, ici le dessin imaginé par l'Américain Patrick Leger aux allures très 90's collent parfaitement avec le son teinté de ses guitares fuzz et la voix souvent placée en second plan.



Ce nouveau souffle est plus homogène que son prédécesseur, moins influencé. Il s'est pourtant sculpté en 9 mois avec un matériel différent pour chaque morceau, ce qui n’empêche pas à l’album de se constituer une véritable identité sonore.


L'album contient 10 chansons et une version du titre Close That Door en acoustique.
Il s’ouvre sur le titre éponyme Dig Up The Dead  qui est un bon condensé de ce que représente l’album. Lancé par le trio classique guitare/basse/batterie il s’arrête net et laisse place a la voix de Browder accompagnée de sa guitare sèche afin de mieux repartir par la suite. C’est dans cette voix que toute la magie de Mansions réside ; cette manière de chanter qui rappelle celle de Jarod Gorbel des Honorary Title nous transperce pour mieux nous toucher. Toute l’essence même des mots est puisée pour en décupler sa force. Les thèmes abordés sont assez noirs, mais il existe ces moments de lumière qui clairseme  l’album a la manière de Blackest Sky et City Don't Care qui font la part belle au rock.  




Sur Seven Years, autre grand morceau ponctuant l’album, Browder est rejoint au chant par une voix féminine qui se mari parfaitement bien, l’émotion dégagé n’en ai que plus grande. La chanson se termine façon post-rock avec clavier et guitare lancinante. 

L’apothéose est atteinte avec la piste finale Yer Voice. Le morceau gagne en intensité à chaque seconde jusqu'à l'explosion aussi bien sur le plan vocal et instrumental. La piste clôt alors merveilleusement l’album.



La maîtrise dont fait part Mansions sur Dig Up The Dead est impressionnante. Il réussi  la difficile étape du second album et mieux encore, fait de ce disque, un des meilleur de l’année. Vous ne pourrez  que succomber à son charme. Si vous n’avez pas peur de lui laisser explorer votre coté le plus humain, il ira vous voler plusieurs frissons et des sentiments trop longtemps enfouis.

mercredi 10 août 2011

ALB feat The Shoes − I Beg For a Summer EP


The Antlers − Burst Apart

À souhait.

Il est de ses nombreux secrets de notre iPod qu'on n'oserait point révéler tant il nous emporte. On préférerait alors se taire, puis doucement, s'évaporer au grès, seulement, d'une première écoute. C'est ainsi que mai, et ses premières chaleurs, fut illuminé par le charme de The Antlers.
Après l'intense Hospice, nous les retrouvons avec un album aux tendances plus électroniques, il suffit de se laisser tenter, mais The Antlers ne perd tout du moins pas le fil de l'émotion à travers leurs albums. Chaque morceau résonne comme une puissante note, bouleversante. Un plaisir solitaire, ou à partager à deux, peut-être et sans équivoque, Burst Apart, vous retournera sans doute l'estomac, ne résistez pas.

The Kooks − Junk of the Heart

J'ai failli ne jamais y penser, alors estimez vous heureux mes petits chats...

mardi 26 juillet 2011

Le Grand Souk ALL V.I.P. − Compte Rendu

Il vaut mieux tard que jamais, n'est-ce pas ?

Pour vous mettre dans l'ambiance mes petits chats :
What You Know by Two Door Cinema Club


Par où commencer ? Ce festival était magique, malgré le soleil et l'énergie qui n'étaient pas tout à fait au rendez-vous, faute de pluie et de sommeil. Heureusement, quelques rayons se sont dégagés le dernier jour, avec une légère brise de vent. Et bien évidemment, le cadre était, comme promis, merveilleux.


Vendredi 22 Juillet


Ce deuxième (et premier pour nous) jour de festivités débuta par Pendentif (pop française), "ras les pâquerettes" comme dirait Nicolas. J'avais écouté leur EP, une petite semaine plus tôt, comme pour le restant des artistes, peu convaincue par leur performance. Le live, étant quand même mieux, surtout vocalement, nous nous sommes laissés séduire par la bonne humeur du groupe.

Riviera by Pendentif


Nous avons pu, ensuite, profiter de quelques instants au près de Camélia Jordana (bon, lol). Il n'empêche qu'entre Calamity Jane et C'est moi, on aurait presque tendance à oublier les paroles (i.)


Ne nous attardant pas sur cette grande artiste, nous nous sommes alors dirigés vers la petite scène pour aller voir Tahiti 80, groupe que j'ai beaucoup apprécié lors de mes écoutes préliminaires. Et j'ai été ravie de les entendre confirmer mes impressions. Outre la voix magique de Xavier Boyer, et l'osmose musicale du groupe, Pedro Resende, le plus collector de tous les bassiste, nous vendit 45mn de rêve sur scène.




Un peu précipitamment, nous quittons Tahiti 80 pour pouvoir avoir les meilleures places sur la grande scène, où passerait, quelques minutes plus tard, le grand Philippe Katerine, qu'on aura d'ailleurs croisé en début de soirée pour Pendentif accompagné de son guitariste. Consécration, mais rien d'étonnant, le public était au rendez-vous et le live fut, à l'image de Katerine, déchaîné et excentrique...

(on peut y voir la petite bouille de Paul!)





Avant Two Door Cinema Club, nous avons pu apercevoir The Bewitched Hands. Je fus légèrement déçue du groupe qui m'avait, une semaine plus tôt, fait voyager lors de mes écoutes. Peu charmée par le rendu en live, et assez pressée d'aller chanter du TDCC à tue-tête, nous partîmes. Nous nous dirigions alors vers la plus grande scène, où nous n'avions pas eu tord de notre avance (de 30mn tout de même), car nous étions placés, juste devant la scène, tandis que le public affluait. Enfin. La foule était présente et on sentait que les TDCC étaient ravis de partager ce moment avec les fans du Sud Ouest, qui n'auraient manqué pour rien au monde, la seule date dans la région... Nicolas et moi, avions aussi été très étonnés de rencontrer beaucoup d'anglais, originaires des quatre coins du Royaume, ce qui offrait au festival une convivialité à la fois bilingue et encore plus chaleureuse. C'est ainsi, qu'on partagea ce concert avec une anglaise, dont, on ne sait évidemment pas le nom (comme la plupart des rencontres que vous faîtes pendant les festivals).
En près de 4h, nous avons rentabilisé nos 46 petits euros qui s'étaient envolés dans l'achat de notre pass 2 jours. Ainsi, nous quittions la scène, en chantant I Can Talk.



Et dernier groupe rentable de la soirée, puisque Does It Offend You, Yeah ? ont annulé toutes leurs dates et ont donc été remplacés par Black Storbe. J'aurais un peu de mal à vous décrire mon ressenti sur cette prouesse musicale... Non, franchement, c'était inaudible.


Samedi 22 Juillet


La nuit aura été très courte, à peine 3h de sommeil. Les yeux en compote, nous avons alors décidé de raccourcir ce séjour au camping. Après une double dose de Vitamine C, direction le centre commercial et hop, en route pour 30 longues minutes de trajet vers Périgueux pour dénicher un Mc Donald's... C'est ainsi qu'on passa notre après-midi entier dans Jardiland (3 tours entier du magasin, découverte de l'existence des toilettes, petit test des hamacs une bonne demie-heure...), et comme pour les remercier, nous avons quand même fait un petit achat.
Nous repartîmes alors pour Ribérac, avec une plante, ce qui nous donnait l'air tout à fait crédibles...


Cette dernière soirée de festivités s'ouvrit sur Crâne Angels, que Thomas, m'avait fortement conseillé, et qui fut pour moi, et certainement pour beaucoup d'autres individus, un étrange moment de sérénité, qui se mêla parfaitement à ce vent, nous empêchant de quitter nos pulls. Et ceux, malgré l'absence de quelques membres du groupes (heureusement qu'ils sont 13 tout de même). On remarqua d'ailleurs, que toute la douceur commune à cet instant résidait également dans le fait que personne n'avait osé rester debout (peut-être également par peur de se faire jeter des cailloux dans le dos... dixit la fille qui râlait quand quelqu'un se levait).


La transition fut idéale. Syd Matters étant de loin, la performance musicale, la plus acquisse et époustouflante du Grand Souk. La magie de leurs morceaux opère tout naturellement, et ainsi le charme de Jonathan Morali, Rémi Alexandre,  Olivier Marguerit, Jean-Yves Lozac'h et Clément Carle vous arrachera un petit quelque chose, qui ressemble à une larme, pour nous avoir laissé ces quelques merveilles dans nos mémoires.
Et si vous avez un jour, ne serait-ce que l’occasion de les voir dans un concert à emporter, ne les ratez pour rien au monde...

Un petit aperçu, mais sans nous vanter, c'était 100 fois mieux ...

Le temps de nous remettre de nos émotions, nous nous dirigions déjà vers la petite scène pour l'electro punk de The Death Set. On aurait presque pu croire que l'ambiance était là, mais c'était sans compter sur la motivation (lol) de la foule, qui n'était visiblement pas sur la même longueur d'onde du grand n'importe quoi des Death Set. Dommage que les trois bozos et leur verre de bierre, n'ont pas su revendre un peu de leur pêche dansante au reste du public...


The Amplifetes se chargea, de nous clôturer ce festival. En dépit de la fatigue (oui, 22h25, on était morts), j'ai tenu à rester pour les voir. Et j'ai eu raison de moi même puisque nous avons assisté au meilleur concert electropop de la soirée (en même temps, en terme d'electro la concurrence, n'était pas rude...). La petite scène était donc, comble de long en large, et l'énergie de la foule a répondu présente. Dommage qu'un défaut technique aura duré pendant toute la fermeture du concert.

Évidemment, on était restés pour celle là.

À l'année prochaine...

Et parce qu'un festival ne serait rien sans ses rencontres incongrues :

  • "Hey! Potatoe!" La groupie anglaise des TDCC, bien sympathique avec son sac entier de condoms, qui n'aura malheureusement pas pu ramener le groupe chez elle, mais qui se risqua à lancer sa petite culotte sous les yeux noirs du vigile... Elle aura au moins pu se griller une clope avec Kevin Baird.
  • Action Man et son pote, fans de Thom Yorke ou "Les deux festivaliers, un peu frustrés, qui avaient acheté leur place pour les deux seuls groupes déprogrammés".
  • Les deux nanas des douches, qui ont répondues présentes de A à Z au festival. dont l'une et son boyfriend, qui n'ont visiblement "pas entendu" le dubstep de Gaëtan Roussel. "Un bruit continu et inaudible qui a duré 10mn et qui aura fait hué toute la foule ? Non, je ne vois pas du tout." La preuve que les bouchons d'oreilles sont efficaces ?
  • Le pote à Mathieu et Mathieu. Ce type avec sa glace au cassis qui, je cite, "ne savait pas ce qu'il foutait ici". "Vous aimez bien ça, la musique vous ? Hm, d'accord. Parce que moi, c'est mon pote Mathieu qui m'a traîné ici, j'ai accepté parce qu'il y avait de la bouffe. D'ailleurs sur le trajet, il m'a un peu mis dans l’ambiance en me faisant écouter quelques trucs. Ça fait peur non ?" Non, mais ses chaussures oui!
Et nos amis :
  • Paul et Louise, avec qui nous avons également partagé les joies du camping.
  • Alison, Marina et Benjamin.
  • Et Gaëlle.

mardi 19 juillet 2011

Le Grand Souk − ALL V.I.P.


Autrement dire, la cérémonie d'ouverture se déroulera après-demain.
Au programme, Ribérac accueillera cette année quelques grands noms de la variété française, tel que Philippe Katerine (passé le 10 avril dernier, à Marmande pour le célèbre festival Garorock, auquel nous avons assisté), Camélia Jordana (bon ok, non), Gaëtan Roussel. Mais aussi ce qu'on adore en terme musical Pendentif (french pop), Stupeflip (qu'on aura également croisé à Garorock), Tahiti 80 (indie pop), The Bewitched Hands (french indie pop rock), Bunny Boy (électro rock), Janski Beeeats, Crane Angels (Pop alternative), Mondkopf (electronic/techno), Humland (electro) et Vörse. Voilà pour nos frenchies.
Mais, on aura également l'occasion de voir des artistes, désormais mondialement connus comme Two Doors Cinema Club, Does It offend You, Yeah ?, Syd MattersThe Bloody Beetroots (no comment) et The Amplifietes.
Autrement dire, on y sera.

Et c'est génial, parce qu'en plus, il pleut. yipii.

Yuksek − Living On The Edge Of The Time


Givers − In Light

Attention ce clip est énervant, la chanteuse serait-elle malade ?
Leur single, fraîchement remixé par Body Language, est téléchargement gratuitement, et en toute légalité mes chatons.
Givers - Up Up Up (Body Language Remix) by Annie Mac Presents
(si vous trouvez la flèche :rire machiavélique:)

When Saint Go Machine − Konkylie


Je vous invite vivement à écouter leurs albums dans leur intégralité. Si ce n'est pas encore le cas, vous pouvez toujours vous rattrapez en suivant ceci...

Fail Forever by When Saints Go Machine
Premier opus de l'album Ten Makes A Face dont l'EP est disponible sur Spotify.


Avec You Or The Gang 

On remarquera l'erreur récurrente de certain blogs qui négligent Ten Makes A Face, caché derrière l'EP. Ce qui, nous* a notamment, donné beaucoup de fil à retordre pour retrouver le titre de cet album, dont le web a l'air de taire le nom. Malheureusement.

En ce qui concerne Konkylie, nettement plus médiatisé, et dont le contenu est un peu plus controversé par les fans, il reste néanmoins un excellent album dans la ligné de son aîné...
Quelques titres. (voir Parix, plus haut)

Kelly by When Saints Go Machine

Add Ends
Avec un clip, qui malgré lui, penche à me faire penser aux premiers de Panic! At The Disco, notamment pour la dimension, le point de vue, ainsi que la mise en scène du tragique.

Et enfin, Church And Law
(dans sa version originale, pour vous mes lapins)

Si vous ne vous êtes pas déjà empressé d'aller écouter ces deux albums, je ne peux, désormais, plus rien pour vous.


* : Merci infiniment, à Gaëlle, pour son aide.

Grouplove − Grouplove

J'aurais du y penser plus tôt...

lundi 18 juillet 2011

Fair Ohs − Everything Is Dancing

Bombay Bicycle Club − A Different Kind of Fix

En attendant le nouvel album prévu pour le 29 août prochain (qui me fera au passage, un merveilleux cadeau, je l'espère), BBC nous offre Shuffle, annonçant un album un peu moins folk que Flaws, et on le souhaite, plus amélioré que I Had The Blues But I Shook Them Loose. En espérant que A Different Kind Of Fix tienne ses promesses.

Foster The People − Torches

Comment résister, mes petits chats, je vous le demande.

Lancé le 23 mai dernier, Torches n'a pas eu le temps de se reposer sur ses lauriers. Premier dans les charts américains Alternatif et Rock, le mouvement n'a pas tardé à atteindre nos côtes françaises, pour notre plus grand plaisir, Foster The People étant originaire de Los Angeles. Pumped Up Kicks ci dessus présent, single sorti en 2010,  ne vous laissera pas de glace. Et si au deuxième refrain, vous ne vous êtes pas déjà mis à danser et faire des choses étranges avec vos membres (la probabilité que vous ne le faîtes pas est très très faible), je vous invite à officialiser votre statut de Légume. 
Continuons donc ce droite-gauche hanche-tête avec ceci... (pourquoi s'en priver)


L'intro me rend dingue si vous saviez.

Ma première écoute aura été mémorable, ou plutôt gâchée par cette laitue de Nicolas qui dansait (ouioui), la bouche en cul de poule (et moi un peu blasée). Certes Helena Beat ne m'a pas charmée (du premier coup), mais la deuxième (seule, cette fois ci) aura été la bonne. Et si comme moi vous êtes en présence d'un être aux penchants Michael Jacksonien, éloignez le de quelques mètres (excusez lui une envie soudaine d'uriner, convainquez-le) pour pouvoir bénéficier de ce véritable moment d'euphorie.


Mais ma petite laitue se fit pardonner très vite...

Grâce à ce refrain que je vous laisse écouter.

Pour tout vous avouer, j'ai du trancher pour cette dernière track (afin d'éviter la surcharge, mais aussi pour vous laissez le plaisir de découvrir cet album vous même).

...

Houdini VS Warrant
match nul

Houdini by Foster The People


"SOMETIMES I WANNA DISAPPEARS!"

Merci Beaucoup − ???



Don't tell me aurevoir by merci_beaucoup

This is not your song by merci_beaucoup

Ödland − Zoophyte

Jamie XX − Far Nearer / Beat For - EP


Bibio − Mind Bokeh

Kitsuné Maison Compilation 11 − The Indie-Dance-Issue





Meursault − All Creatures Will Make Merry

Four Tet − There Is Love In You